JOUER AU GOLF A VILLARCEAUX
A moins de 60km des portes de Paris, le Golf de Villarceaux étend ses 18 trous dans un environnement particulièrement préservé, autour du Château du Couvent et au calme du Parc Naturel du Vexin.
Ce par 72 de 6115m, inauguré par Jean Garaïalde en 1971, alterne passages en forêt et points de vue sur les collines du Vexin et offre deux trous “signature”: le n°8 (dit “Le Belvédère”) et son impressionnant départ suivi du 9 (dit “Les Etangs de Ninon”) et son point de vue inoubliable sur le Château du Couvent.
Le Club-House du golf se situe dans le Château du Couvent
Ensemble architectural le plus ancien du domaine, le Prieuré de Villarceaux est nommé dans une donation de Pépin le Bref à l’abbaye de Saint-Denis en septembre 768, même si quelques historiens avancent que ce monastère bénédictin n’aurait été fondé seulement qu’en 1160 par le roi Louis VII, sous le vocable de Sainte Marie-Madeleine et sous la dépendance de l’Abbaye de Saint-Cyr.
À la fin du XIIe siècle, Philippe Auguste confirme les droits que son père avait accordés aux religieuses de cet établissement et le monastère bénéficie de revenus d’impôts et des libéralités des seigneurs du voisinage.
En devenant une maison ouverte accueillant pensionnaires et visiteurs, le Prieuré s’éloigne de sa vocation spirituelle.
Au XIIIe siècle l’archevêque de Rouen doit même intervenir à plusieurs reprises auprès des Bénédictines pour les rappeler à la stricte observation de la Règle de Saint-Benoît et ses registres de visites nous tracent un tableau peu édifiant de la vie monastique à Villarceaux.
Durant la Guerre de Cent Ans, le Vexin souffre des invasions anglaises, le Couvent est brûlé en 1423 et les religieuses se réfugient à Saint-Cyr.
En 1524, l’Église Conventuelle rétablie, Guillaume Pillavoine, seigneur de Villarceaux, fait remettre le Prieuré en état, mais en 1548, la prieure épouse la religion réformée et se met sous la protection de Jacques de Mornay.
En se détachant de Saint-Cyr et en acquérant peu à peu son indépendance, le Prieuré retrouve la règle conventuelle.
La Révolution trouble le calme monastique : à la suite de la nationalisation des biens de l’église et de la constitution civile du clergé, la Convention ordonne la vente des boiseries et la récupération des métaux que l’on destine à la fonte des canons.
Décrétés biens nationaux, les bâtiments et les terres de la communauté religieuse de Villarceaux sont alors achetés par le conventionnel Joseph Lakanal. Les religieuses qui restent sur place et continuent à jouir de leur domaine comme sous l’Ancien Régime doivent cependant abandonner l’habit monastique.
En octobre 1797, à la suite d’un différend entre Lakanal et le Directoire, les religieuses s’installent à Omerville, reviennent quelque temps à Villarceaux sous l’Empire, puis s’installent définitivement à Mantes en 1819.
Quant à Lakanal, il fait détruire les bâtiments désormais inutiles du Prieuré, la chapelle et les bâtiments d’exploitation agricole. Il ne conserve que le corps principal du logis et il réside à Villarceaux jusqu’aux derniers mois de l’Empire.
En novembre 1814, avant de quitter la France pour les États-Unis, il vend son domaine au financier Daumy, qui réaménage le Château du Couvent et lui donne son aspect actuel.
(source: Le Golf de Villarceaux 1971-2001, G. Jeanneau)
La Révolution trouble le calme monastique : à la suite de la nationalisation des biens de l’église et de la constitution civile du clergé, la Convention ordonne la vente des boiseries et la récupération des métaux que l’on destine à la fonte des canons.
Décrétés biens nationaux, les bâtiments et les terres de la communauté religieuse de Villarceaux sont alors achetés par le conventionnel Joseph Lakanal. Les religieuses qui restent sur place et continuent à jouir de leur domaine comme sous l’Ancien Régime doivent cependant abandonner l’habit monastique.
En octobre 1797, à la suite d’un différend entre Lakanal et le Directoire, les religieuses s’installent à Omerville, reviennent quelque temps à Villarceaux sous l’Empire, puis s’installent définitivement à Mantes en 1819.
Quant à Lakanal, il fait détruire les bâtiments désormais inutiles du Prieuré, la chapelle et les bâtiments d’exploitation agricole. Il ne conserve que le corps principal du logis et il réside à Villarceaux jusqu’aux derniers mois de l’Empire.
En novembre 1814, avant de quitter la France pour les États-Unis, il vend son domaine au financier Daumy, qui réaménage le Château du Couvent et lui donne son aspect actuel.
(source: Le Golf de Villarceaux 1971-2001, G. Jeanneau)